Le samedi 9 décembre 2017, par Bernard Roux
Visionnaire, il héritait de l’alliance familiale avec Proudhon qui explique ses engagements sociaux ultérieurs dans le domaine de la formation, de la pédagogie, de l’insertion, notamment à travers la fondation à Dole de CALAO. Et cette ONG n’était jamais, dans sa retraite active, que le prolongement de ses diverses responsabilités professionnelles.
En effet, ce docteur en physique, a fondé la SOFRETES (Société Française d’Etudes Thermiques et de l’Energie Solaire). Il s’est fait le pionnier du solaire thermique en Afrique. Même si le Sénégal est devenu une seconde patrie, il a installé au cours des années 1970 une centaine de pompes solaires thermiques dans le monde. Cela explique qu’il fut le grand témoin d’un colloque organisé par l’université du Mont-Blanc intitulé ; « Du soleil pour tous ! L’énergie solaire : un droit ? Des droits ? Une histoire ? Regards croisés France-Sénégal ». Tout était dit ou presque. Et quelle actualité que cette Å“uvre ?
Ses dons pédagogiques, il eut l’opportunité de les mettre en Å“uvre en tant que directeur des expositions de la Cité des sciences de La Villette où il collabora avec Joël de Rosnay et s’intéressa à la revue « Explora »..
Mais ce visionnaire authentique exprima ses dons, en revenant sur ses terres franc-comtoises et en prenant la direction de la Saline Royale d’Arcs et Senans (patrimoine UNESCO). Il développe et renforce son intérêt pour l’architecture et l’urbanisme visionnaires, en lien notamment avec les spécialistes helvètes.
L’œuvre est si considérable et l’humilité si profonde, que l’hommage le plus actif qui peut lui être rendu, consiste à reprendre tout cela dans un opus fondé sur le don... d’émerveillement.